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#Principe 1: Pour gagner en bourse, il faut jouer long-terme

Par exemple : le début des années 30, le début des années 70, en 2000 et 2008. 

 Pendant ces périodes, les baisses ont été spectaculaires : 

- 38% en 1931

- 33% en 1974

- 23% en 2002

- 39% en 2008

C'est pour ça que la bourse doit s'envisager essentiellement sur le long terme. Surtout pas sur une courte période et en agissant en fonction du bruit ambiant. Vendre en période de crise peut vous faire manquer de très belles opportunités de hausse.

Pour bénéficier de la tendance haussière du marché il faut acheter et garder sur le long terme.

#Principe 2: Le but n'est pas de battre le marché mais de se rapprocher de la performance du marché

Acheter et garder sur le long terme c'est ce qui s'appelle INVESTIR. C'est très différent de SPÉCULER.

Quand on spécule, l'objectif n'est pas de faire progresser son capital lentement mais sûrement, tout en le préservant, l'objectif est de "faire des coups": gagner beaucoup... quitte à perdre beaucoup. Quand on spécule, on prédit le cours futur d'une action en fonction d'évènements passés.

Or, à court terme, les fluctuations en bourse, ne sont pas prédictibles. Les études SPIVA montrent que les professionnels qui gèrent des fonds n'arrivent pas, pour la majorité, à battre l'indice qui suit le marché ...

A 85% ils font moins bien ou, au mieux, pareil que le S&P 500 aux USA et à 83% ils font moins bien ou, au mieux, pareil que le S&P Europe 350 en Europe.

En fait, les spéculateurs passent beaucoup de temps à étudier les différentes actions pour découvrir la meilleure opportunité d'achat. Pour découvrir l'information qui leur révélera la perle rare qui est sous-évaluée, mais dont le cours finira bien par remonter quand "les autres" s’apercevront aussi que cette action est sous-évaluée et qu'ils décideront de l’acheter.

Sauf que ... la théorie de l'efficience des marchés explique que les actions ne peuvent jamais être anormalement sur ou sous évaluées, car tous les investisseurs disposent de toutes les informations disponibles.

Il n'est donc pas possible, à risque comparable, de faire des coups et de battre anormalement le marché.

#Principe 3: La diversification

La diversification permet de réduire le risque spécifique et obtenir un meilleur rendement.

Attention, il n'y a pas de risque 0, mais l'idée c'est de les minimiser au maximum.

La diversification, c'est tout simplement ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Cela permet de diminuer le risque global du portefeuille.

Par exemple investir une partie de son argent dans une entreprise de lunettes de soleil et l'autre partie dans une entreprise de parapluies... Peu importe qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, vous aurez au moins une partie de votre investissement qui progressera et compensera les pertes de l'autre partie. Au final, la performance globale de votre portefeuille sera améliorée.

Il existe différents types de diversification.

Quelques exemples, mais il y en a d'autres: la diversification sectorielle:

- on investit dans différents secteurs d'activités (technologie, finance, transport ...)

- la diversification géographique: on investit dans différents pays ou groupes de pays (États-unis, Europe, Chine ...)

-les différents types d'actifs (actions, obligations, matières premières ...)

#Principe 4: Réduire les frais

Comme le dit BURTON MALKIEL : " N'oubliez jamais que la seule chose qui ne soit pas aléatoire, en bourse, ce sont les frais ! ".

Par exemple, plus vous multipliez vos lignes ou le nombre de vos transactions et plus vous aurez de frais de courtage.

Mais il existe bien d'autres frais:

-frais d'entrée

-frais de sortie

-frais de gestion

-frais de tenue de compte

-frais de change ...

La liste n'est pas exhaustive.

Et surtout, il n'y a pas de corrélation entre les frais qui vous sont demandés et la performance de votre actif. Les frais dépendent en fait surtout de : votre courtier.

Il y a une très grande différence entre les banques traditionnelles qui ont des frais élevés et les banques ou courtiers en lignes qui pratiquent des frais plus modérés.

Voilà un exemple de ce que 1% de frais en plus peuvent provoquer sur votre épargne.

Prenons un capital de 50 000€ placé sur 20 ans : 

- à 10% on obtient 336 375€ au bout de 20 ans 

- à 9% (1% de frais supplémentaires), on obtient 280 221€ au bout de 20 ans soit 56 154€ en moins. Plus que votre investissement de départ !

Faites bien attention aux frais.

#Principe 5: Utiliser les ETF

Investir dans les ETF c'est minimiser les frais, car un ETF est un fond passif: il ne cherche qu'à répliquer la performance d'un indice, pas à la dépasser.

Et puisque les ETF ne font que suivre un indice de référence, le gestionnaire n’est pas obligé de faire de la recherche, de l’analyse ou de la négociation de titres.

Ces activités étant éliminées, le coût d’exploitation du fonds est considérablement réduit: on passe de 2% de frais en moyenne à 0,3% en moyenne. Sur plusieurs années, la différence avec les intérêts composés est gigantesque.

Le 2ème intérêt des ETF c'est la diversification. Ça on en a parlé tout à l'heure. Les ETF sont les champions de la diversification. Quand vous achetez un ETF, vous n'achetez pas le titre d'une seule entreprise, vous achetez les titres de dizaines, voire de centaines d'entreprises en même temps, soit de différents secteurs soir de différents pays.  Et se diversifier, c'est réduire les risque.

Les ETF sont donc un moyen simple, facile et pratique de se créer un portefeuille à moindre coût et à moindre risque.

#Principe 6: Investir de façon automatique

Pour terminer, je dirai que meilleur moyen d'investir sur les ETF c'est de le faire en utilisant la méthode de versement programmé à intervalles réguliers: cela permet d'éviter d'investir une grande partie de votre argent au plus mauvais moment. 

C'est la méthode DCA pour "Dollar Cost Averaging".

Vous investissez de plus petites quantités d'argent, mais à intervalles réguliers pour limiter la volatilité. Vous achetez plus de titres lorsqu'ils sont moins chers et moins de titres lorsqu'ils sont plus chers.

Ce qui fait baisser votre "coût moyen par action", c'est à dire le prix moyen auquel vous achetez vos actions.

La méthode DCA permet d'éliminer le côté émotionnel de l'investissement et de profiter de la tendance haussière du marché.